lundi 25 juin 2007

Ma St-Jean comme cultivateur suivi du requiem pour une poule.

Salut à tous,Depuis le début de mon placement ici au Burkina faso, je trouvais un peu dommage de ne pas être amené par le travail à aller visiter les campagnes pour découvrir un peu plus la vie rurale burkinabé. Puisque ce voyage rural ne semblait pas se dessiner à l'horizon à court terme, j'ai décidé de prendre les choses en main et de partir avec Eric samedi matin pour aller visiter sa famille de cultivateurs à Zorgho, un village à environ 120 kms de Ouaga. Nous sommes arrivés à Zorgho ville à environ 13h30 et après une heure et demi de marche nous sommes arrivés chez son oncle Lazare.Après qu'il nous ait donné de l'eau et que nous lui ayons refilé des noix de cola (coutume locale quand on se fait accueillir chez quelqu'un), le vieux grand-père à décidé de sacrifier un coq à notre santé; J'ai donc assisté pour la première fois à la chaine de préparation complète d'un poulet de l'animal jusqu'à mon assiette, expérience assez spéciale....Je vais mettre les photos demain sur mon site de photos.

Le lendemain, après avoir passé une nuit trop courte sur une natte, je me suis fait réveillé par le coq (il y en avait plusieurs) à 5h30. Donc je me lève et tout le monde rit de moi et me dit que j'ai fait la grasse matinée....Ouf, s'il fallait qu'on dise ça de moi à chaque fois que je me lève passé 5heures... Toujours est-il que je suis allé aider l'oncle Lazare à cultiver son champ pendant environ une heure avant de m'écrouler de fatigue. La chaleur était simplement trop insupportable et le position courbée que j'avais pour labourer me donnait trop mal au dos pour continuer. J'ai maintenant incroyablement plus de respect pour ces paysans qui doivent faire des efforts incroyables 3 mois par années pour pouvoir suvivre pour les 9 autres....Après s'être reposé un peu, nous avons remarché jusqu'à la ville pour reprendre le bus vers Ouaga avec l'intention de passer au marché de Zorgho pour acheter leur fameux crapauds réputés de partout dans le Burkina comme étant les meilleurs pour faire la sauce au crapaud. Quel ne fut pas ma déception (cough cough) de voir qu'il n'en restait plus....

Donc nous sommes retounés à Ouaga où une scène d'une horreur incroyable m'attendait; Mon coq, Mr Frein-Jacob, est décédé pendant mon séjour.Cette scène horrible m'amena à une conclusion et une analyse que je vais vous transmettre. ma conclusion c'est que contrairemetn à qu'est-ce que je croyais, mes poules ne meurent pas de la grippe aviaire mais plutôt d'ennui...Elles ne peuvent supporter que leur maitre parte plus qu'une journée. L'analyse que je tire de mon expérience d'élevage c'est que puisque la plupart des gens n'ont pas accès à des comptes bancaires, ils investissent dans des poules n peu comme on le ferait à la bourse. Si on est chanceux, notre investissement rapporte (des poussins), si on est mal chanceux, on perd la totalité de notre investissement (RIP Mr Frein-Jacob) mais peut importe, il y a toujours des frais de courtage (les graines) C'est un peu simpliste comme analyse mais ça peut peut-être vous aidez un peu mieux à comprendre pourquoi les gens élèvent des animaux comme les chèvres de ma cours.

Une autre chose que je voudrais partager avce vous c'est les influences de El Nino en Afrique de l'ouest. Ce vicieux phénomène climatique qui nous avait amené la tempête de verglas de Janvier 1998 n'a pas épargné le Burkina. On m'a dit que ce que l'on a appelé "Le Grand Froid Burkinabé" a tué des milliers de personnes agés et détruits des tonnes de récoltes. On parle ici de la pire catastrophe météorologique des années 90. Imaginez vous que le thermomètre descendait à des températures aussi froides que 18°C!!!!!!!

Comme par exprès pour me faire mentir, ma patronne m'a annoncé ce matin qu'elle voulait m'envoyé en séjour en village toute la semaine prochaine. Puisque je pars à partir de Jeudi avec tous les stagiaires ISF faire la retraite de mi-stage (et oui, déjà) il est fort probable que je ne puisse pas vous réécrire d'ici Lundi dans deux semaines...Je vais tentez de trouver un cyber pour publier donc venez quand même visiter ma page de temps en temps mais sinon je vous souhaite à tous un excellent deux prochaines semaines et bon début de camp à tous mes amis moniteurs qui me lisent. Je devrais toutefois être à l'intérieur du réseau de cellulaires donc il ne devrait pas y avoir de problèmes si vous voulez m'appeler.

Je vous quitte avec deux petites anecdotes. La première, le succès de l'heure à la radio c'est "Chariots of Fire." Je sais pas trop pourquoi mais cette chanson, popularisé en 1981 par le film du même nom, tourne à toutes heures sur toutes le chaines. Ils la présente vraiment comme le hit de l'heure pis le monde appèle pour la demander....Une autre chose que j'ai remarqué au Burkina c'est que le publicité joue pas dans la subtilité. Elle dit explicitement ces messages. Par exemple, le slogan des motos Yamaha c'est : "Yamaha, ta vie va être meilleure" et le slogan de la bière Guiness, qui goute pas pantoute comme la Guiness de chez nous en passant c'est "Guiness, le reflet de la virilité"

Sur ce, à plus mes amis!!!!

p.s. Si t'es pas sûr si c'est un pet qui s'en vient, prends pas de chance....Prenez-en mon avis
p.p.s. Je vais publiez des nouvelles photos demain alors vous irez voir.

lundi 18 juin 2007

Différences culturelles et "Beer Run" le plus compliqué de ma vie

Salut à tous!!!
Je vais juste commencer par dire que j'ai renversé du sprite sur mon clavier pis que mon u et mon v ne fonctionnent pas très bien donc excusez l'absence de ces lettres dans certains mots.
Avant de partir pour le Burkina, certains d'entre-vous me questionnaient sur le pourquoi des pantalons au Burkina. En effet selon la liste de choses a amener pour mon séjour il n'était indiqué nulle part d'amener des shorts, ce qui peut sembler contradictoire pour un pays si chaud. J'ai rapidement constaté qu'au burkina, il n'y a vriament PERSONNE qui porte des shorts sauf les blancs. J'ai demandé à Charles de m'expliquer pourquoi. Il dit que les burkinabés portent des pantalons parce que certains d'entre eux ont le "Nem Nem" trop long pour porter des shorts. Ils ont le "package deal" qui dépassent les genoux. Donc porter des bermudas = avouer qu'on a un petit "Nem Nem." Décidement on est vraiment pas dans la même ligue...
Comme vous le savez tous, j'ai horreur de tout ce qui est boisson alccolisée (cough cough) donc quand samedi ma famille m'a demandé d'aller à mobilette avec Maxime acheter du Chapalo, une bière de mil vraiment délicieuse, j'ai accepté à contre-coeur. J'ai tout de même trouvé cela un peu étrange car habituellement c'est Eric qui va acheter le chapalo. N'étant pas burkinabé, je n'avais pas les connaissances nécessaires pour voir les signes avant coureurs de la premièere pluie de la saison humide. Sauterelles, tempêtes de sable, vents violents, rien ne stoppera votre cher Etalon Viril d'aller chercher sa dose bien méritée. Ce qui devait arriver arriva, la pluie c'est mise à s'abattre au cabaret et j'ai du me réfugier sons un hangar parce que laissez moi vous idre que quand il pleut ici, il pleut pour de vrai. En voyant que la tempête s'en venait, Maxime et moi sommes embarqués sur la moto pour repartir mais, horreur, il y avait une crevaison. je suis donc retourné me cacher sous le hangar (qui est fait de paille en passant donc très peu étanche) pendant qu'il cherchai tun garagiste assez fou pour rester sous la pluie à 10h00 le soir pendant qu'il pleut en espérant trouver du travail. Je suis donc rester une heure à l'attendre avec Florian et Louis, le directeur des activités outre-mers d'ISF avant de me tanner et d'appeler Eric pour qu'il vienne me chercher entre deux averses, ce qu'il fit. Arrivé à la mi-parcours entre le cabaret et la maison, crevaison..... Nous avons donc marché le reste de la distance sous les pluies diluviennes et à travers les flaques jusqu'à mi-mollet pour finalement pouvoir déguster notre boisson...Jamais plus je me plainderai d'avoir à aller au dépanneur pour acheter 24 buds.....
Je vais finir ce billet avec une situation que j'ai vécu et qui m'a beaucoup fait réfléchir. Il y a des valeurs que l'on croit profondément ancrées en nous et qu'on ne voit réellement pas comment on pourrais faire des compromis sur celles-ci. Le meutre, le viol, l'adultère mais dans mon cas... la violence envers les enfants. j'ai été témoin au sein de ma maison d'une scèen ou un emèere s'est mise à frapper à répétition sa fille sur la tête pour des raisons que je n'ai pas très bien compris parce que la discussion, qui ne semblait être sur un ton hostile, se déroulait en Mauré. Qu'est-ce que j'ai fait me demandrez-vous? Rien, absolument rien....J'étais completement figé par l'incompréhension et la rapidité à laquelle tout ça c'est passé. Hier soir j'ai questionné la femme en question sur ces motifs pour faire cela et je lui ai avouer que chez moi, au Canada, c'était complétement immoral de frapper des enfants. Elle m'a répondu qu'ici c'était le contraire, qu'elle se faisait réprimander par ses parents parce qu'ils trouvaient qu'elle ne frappait pas assez ces enfants. Elle m'a avoué que partout en Afrique c'était cvu comme un geste d'amour de frapper ces enfants pour mieux les éduquer. Elle dit qu'elle trouve que les enfants en Europe et en Amérique sont des enfants rois qui font à leur tête sans jamais avoir de conséquences graves s'il s'équartent du dorit chemin placé par leurs parents. La femem en question m'a affrimé que si elle frappait ces enfants ce n'était que part amour et qu'en ceux-ci a provoquait, jamais pour le plaisir de le faire parce qu'à ce moment là, c'est un problème mental. Depuis le début de ce séjour, j'ai essayé de garder l'esprit ouvert et me dire que les différences culturelles n'étaient justement que ça, des différences, aucune culture n'était supérieure ou inférieure à l'autre, simplement différente. Pour la première fois, je violais cette prémisse, je crois sincérement que les enfants sont trop fragiles mentalement et physiquement pour qu'un adulte est le droit de les toucher. Alors selon vous, quelles sont vos réflexions sur ce sujet? je réalise que c'est vraiment touchy mais je suis vraiment intéressé à entendre ce que vous avez à dire.
A part de ça je suis officielement le seul stagiaire court terme à ne pas encore avoir eu de problèmes de santé sérieux ( malaria, déshydratation, infections diverses, etc...) et je cogen du bois pour que ça reste ainsi. Je fais osciller la balance à 170, 15 livres de moins qu'à mon arrivée en Afrique et mon moral est toujours à 100% Je dois avouer que je m'ennuie beaucoup de ma vie au Canada et de vous spécialement mais que je me fais tranquillement ma petite niche ici à Ouagadougou. J'ai hâte de revenir pour pouvoir vous voir tous mais j'ai aussi vraiment pas hâte de quitter les amitiés que je suis entrain de me faire ici sans savoir si je pourrai les recommencer un jour.
Sur ce, je vous souhaite de la belle température, la santé pis pouquoi pas juste un petite niaiserie innocente qui vous fait rire en dedans genre, ça fait toujours plaisir!!!!

Salut...
Ouedraogo Tenga

jeudi 14 juin 2007

Nouvelles photos

Je pense que le titre dit tout....
SVP ne vous génez pas pour laisser un commentaire. Peut-être trouver vous que les discussions que j'essaie d'amener sont au dessus de votre niveau ou que vous trouver que les commentaires ne servent à rien mais laisser moi vous assurez que la petite minute de plus que vous prenez si ce n'est que pour laisser un petit "lâche pas la patate mon Rémi" est énormément appréciée pour moi.

mardi 12 juin 2007

Ouedraogo Tenga, le rockstar malgré lui....

Salut à tous mes amis,
Je vais commencer le présent billet sous le thème de la musique. Comme chez nous et partout dans le monde, la musique occupe une grande place au Burkina. le gros hit présentement c'est un toune d'un groupe ivoirien qui s'appelle Grippe A. C'est une toune qui traite de la grippe aviaire puis il y a une danse que tout le monde connait pis à la fin de la toune, tout le monde se jète à terre pis fait semblant d'être mort. Je peux vous dire que c'était assez étrange de voir ça pour la première fois sur une piste de danse dans une discothèque proche de chez nous.
A part de Grippe A, LA grosse célébrité c'est notre Céline nationale. Tous les membres de ma famille ont des chansons différentes d'elle comme sonnerie pour leur cellulaire. C'est vraiment un choc culturel ; une société où c'est IN d'aimer Céline Dion.
Sachez que de mon coté, tout va très bien encore. J'ai eu un peu de fouloutoutou en fin de semaine mais c'est rendu une réalité hebdomadaire pour moi. Coté travail, il se peut que j'aille en mission ce vendredi, je vous tiens au courant là-dessus.
Après ce début classique humoristique j'aimerais vous amenez à réfléchir un peu. Je veux vous parlez d'un sentiment bizarre que j'ai depuis le début de mon séjour. Quand je marche dans mon quartier ou que je je promène à vélo, je me fais inévitablement crié après : "Nasarra" ou "Hey, le blanc." Les gens ne font pas ça méchament et ce n'est que leur façon de me saluer. La société burkinabé est un société très ouverte et très solidaire et tout le monde se salue et c'est donc normal que je reçois ces salutations. Ce qui m'agace c'est d'être constamment étiqueté par quelque chose sur lequel je n'ai aucun contrôle : la couleur de ma peau. Ce blogue est bien trop simpliste et petit pour faire une analyse profonde du racisme mais je voudrais simplement vous faire réfléchier sur la façon dont vous persevez les gens seulement par leur apparence. Je pourrais peut-être plus ou moins drôle, plus ou moins ponctuel, plus ou moins n'importe quoi que n'importe qui ici, mon identité ce résumera à "Hey, le blanc." C'est très dur pour le moral de constament se faire hêlé de cette façon.
Une autre sur laquelle je voudrais vous faire réfléchir et sur laquelle je voudrais votre opinion c'est les enfants talibés. La religion occupe une grande place ici au Burkina et l'Islam est un des principaux dogmes ici avec le christianisme et l'animisme. Comme c'était jadis le cas au Québec, c'est très bien vu d'avoir un membre de sa famille qui ira étudier le culte. Chez nous, les jeunes allaient au séminaire pour devenir prêtre, ici les jeunes musulmans vont apprendre dans des écoles coraniques. Le problème c'est que très souvent, se sont les familles les plus pauvres qui envoient leurs enfants dans ces écoles ou l'on apprends strictement la religion musulmane et puisque ceux-ci n'ont que très peu de liens avec leur familles, ils sont forcés de quêter pour pouvoir manger.
Avec la peau blanche viens inévitablement le stéréotype de l'argent. Ces enfants, munis de leur cannes de sauce tomate attachés autour du cou comme un collier, sont littéralement à chaque intersection majeure de Ouaga. Un journaliste canadien que j'ai rencontré ici m'a dit que le phénomène ets même pire au Sénégal. Donc inévitablement, quand je m'arrête à un feu rouge (pour pouvoir faire des drag races de dromadaires ;-)) il y en a toujours trois ou quatres qui viennent me voir et font des visages piteux et des mimiques pour me faire comprendre qu'ils ont faim.
Etant donné le fait que j'ai un budget limité et que je ne peux pas donner de l'argent à tous, je vous soumet mon dilemne. Est-ce que je donne et encourage un système ou les enfants n'apprennent que la religion et la manière la plus efficace de quêter plutôt que d'aller à l'école "régulière" et apprendre des connaissances de base qui pourrait aider au développement du pays ou est-ce que je garde mon argent pour moi, en sachant très bien que ces enfants n'auront peut-être rien à manger....J'apprecierais vraiment votre imput là-dessus.

Ouedraogo Tenga

p.s. J'ai oublié de revenir sur mon mini-concours sur les nains de Fort Boyard. J'avais complétement oublié que les nains de la version québécoise s'appelaient Dédé et Alain et je te félicite Maman de t'en être rappelé mais c'est Dima qui a raison en répondant qu'ils ont des noms bâtards du genre passe-partout pis passe-passe. Je les soupçonne d'avoir fait du plagiat de nos bonnes vieilles émissions d'enfance québécoises...

vendredi 8 juin 2007

La petite vie....

Chers amis,
J'ai réalisé que depuis le début de mon blogue, je me suis laissé emporté à conter des histoires intéressantes et des anecdotes surprenantes en négligeant beaucoup un des aspects importants du pourquoi vous me lisez: Pour savoir comment je me sens, qu'est-ce que je fais exactement au Burkina et comment je vie mon séjour ici. Cet entrée sera donc surtout concentrée sur cet aspect et je tempterai à l'avenir d'équilibrer un peu plus mon blogue entre les nouvelles personnelles et les péripéties rocambolesques (Ok j'exagère un peu...)
Donc commençons par résumer une journée typique routinièere de semaine pour moi. Je me lève à 6h30, je prends ma douche et nourris mes poules. Une journée sur deux, je vais faire gonfler mon pneu et me voilà parti pour le travail qui est à environ 20 de vélo de chez nous. Je m'achète un yogourt au "dépanneur" en face de mon bureau et je monte travailler de 7h30 à 12h30. Ensuite je vais diner dans un maquis (c'est comme ça qu'on appelle les restos au Burkina) et je rentre travailler à 3h00 pour finir la journée à 5h30. Je retourne chez nous pour me doucher, je prends du thé burkinabè (qui est 20 fois plus fort que le thé québécois), je soupe pis après sois je lis, j'écris, je jase, je joue aux cartes ou je vais au vidéo club avec Eric et Charles.
Le vidéoclub c'est dans la cours d'un gars qui a un télé 17 pouces pis il fait jouer des vieux films pis il charge 15 sous pour rentrer psi regarder le film. On y sert des arachides et de la bière de mil. Les films qu'on regarde sont VRAIMENT mauvais par exemple, mais eux ils adorent ça. C'est soit des vieux films de Kung Fu ou d'action mais rien avec une histoire intéressante. Que du combat pis du fusillage.
Mon organisme étant un bailleur de fonds pour des projets de développement, on ne fait pas vraiment de gestion de projets comme tel. Depuis que je suis arrivé je fais surtout de la comptabilité mais quand ça sera fini, on va aller visiter les projets en cours pour faire des recommandations. Je ne vous cacherai pas que j'ai vraiment hâte à ce moment parce que pour l'instant, je ne retire pas tout ce dont je voudrais de mon emploi. Je n'avais pas du tout en tête en venant travailler en développement en Afrique que j'allais rester cloué devant mon ordi tout le temps mais je dois vous dire que c'est à ma hauteur que se font les décisions les plus importantes et donc, le plus grand potentiel d'impact pour les populatiosn rurales africaines.
Une chance que j'ai ma famille qui m'aide le plus possible à vivre plus pleinement l'expérience africaine. Il m'invite vraiment à tous leurs activités et ça m'aide baucoup à comprendre le mode de vie des gens d'ici.
Je crois qu'on s'imagine plus souvent qu'autrement qu'en tant qu'occidentaux riches et vivants dans des pays développés, on a tout ce qui faut pour arriver en Afrique et montrer au gens commetn se développer et avoir un impact majeur en un cours lapse de temsp mais la réalité est totu autre. L'impact que je peux avoir ici est dur à obtenir et à mesurer et en un si cours lapse de temps, on ne fait pas de miracle.
Je crois que le vrai impact sera dans un niveau plus personnel. Quand je reviendrai au Canada, j'aurai fort probablement une perspective différente de bien des choses et j'agirai parfois différement en gardant toutes les personnes merveilleuse et leur mode de vie plus simple que j'ai rencontré ici en tête et c'est là que se fera l'impact à long-terme, tout au cours de ma vie.
Sur ces pensées un peu moins divertissantes qu'à l'habitude, je vous souhaite une bonne fin de semaine et je vous reviens en grande forme au début de la semaine prochaine.

p.s. Ceux qui ont mon No de tél, génez vous pas pour m'appeler....

mercredi 6 juin 2007

Photos disponibles

Juste un petit mot rapide pour vous indiquez que j'ai créé un site pour visionner mes photos. Donc, si vous êtes intéressés vous pouvez cliquez sur le lien à droite de la page pour aller les regarder.

mardi 5 juin 2007

Tout est temporaire....

"Quel titre philosophique" me ditent-vous? Et oui, votre cher Rémi grâce à ces expériences est maintenant devenu fin penseur....Non sérieusement le titre c'est pour vous montrer comment tout peux changer du jour au lendemain en Afrique.

Vendredi dernier, je vous annonçait mon dueil profond suite à la mort de mes poules sans nom. Selon Charles, elles sont mortes les deux mardis, quelques heures après mon départ, des suites du vaccin pour la grippe aviaire. un vaccin qui tue, c'est du jamais vu!!!! Il m'a dit de pas m'inquiéter par exemple parce qu'il a vendu le coq mort à un fou pour 75 francs CFA (+/- 15 sous.) L'histoire ne dit pas qu'est-ce qui est arrivé au gars après avoir mangé le coq...

Pour consoler ma peine, je suis allé acheté un autre couple de poulets samedi et MIRACLE, j'ai trois oeufs déjà dès dimanche matin!!!! Tout est temporaire... vendredi, je suis le pire eleveur de poules jamais vu et dimanche je suis un as de l'omelette. J'ai décidé de refouiller parmi vos suggestions de noms puis j'ai décidé de retenir celle de mon frère Etienne parce qu'elle est vraiment de loin la plus originale. Mes poulets se nommeront donc M. Frein-Jacob et Mme Asperge.

Tout bonnement, en fin de message dernier, je vous annonçait que j'avais une crevaison à mon vélo. Imaginez vous donc que je suis allé faire patcher la chambre à air QUATRE FOIS depuis vendredi dernier. Il ya deux semaines, j'achetais un vélo neuf et deux semaines plus tard, je me retrouve avec un vrai cancer. J'ai perdu mon réflecteur, les vitesses ne changent plus, les freins marchent mal, la selle descend tout seul pis le pneu arriére REFUSE de ne pas être crevé. Voilà, encore une fois tout est temporaire....

A part de ça j'ai fait la tournée des baptêmes en fin de semaine, 5 en tout. J'ai jamais été aussi bourré de toute ma vie. A chaue maison que tu rentre, ils te servent un assiette pleine de Tau et te répètent :"il faut manger" jusqu'à ce que l'assiette soit vide. Tout est temporaire...je me lève en parfaite santé et je me couche en pleine crise d'ingestion, complétement étourdi, pas capable de tenir debout, Fouloutoutou draconien(j'aime vraiment cet adjectif) et vomissements réguliers .... Pour m'aider à m'endormir, je lis mon livre "Staying Healthy in Africa" ou je compare mes symptomes à toutes sortes de maladies exotiques pas trop encourageantes. Des histoires de vers de trois pied de long qui se logent sous ta peau pis que tu dois faire sortir toi-même avec un couteau, de l'eau bouillante pis tu l'attache autour d'un baton pour le sortir 2-3cm par jours avant qu'il accouche pis se multiplie.....C'était vraiment pas une bonne idée.

Mais rassurez vous puisque tout est temporaire et je me suis levé en pleine forme. J'excrémente de beaux lingots ( Ok ptête trop de détails) et la santé va super. Sur ce je vous souhaite à tous une bonne semaine et aux Sénateurs de remonter la pente pis de l'emporter en 7.

p.s. BONNE FETE THIERRY!!!!!!!!!!!
p.p.s. Ceux qui veulent lire l'article complet sur le vers de guinée vous pouvez lire l'article sur http://en.wikipedia.org/wiki/Guinea_worm

vendredi 1 juin 2007

Mam Yula Ouedraogo Tenga

Bon je vais commencer par les mauvaises nouvelles....je vous remercie d'avoir participé en grand nombre à mon concours de nommage de poules mais je suis revenu aujourd'hui de ma mission de 4 jours pour les retrouver mortes dans ma cours....Décidement j'aurai vraiment pas fait long feu comme aviculteur. Ptête je vais me lancer dans l'élevage d'ânes à la place....Julia m'a suggéré d'appeler le Coq Jésus parce qu'il est mort mais on va encore penser à lui dans longtemps, je trouve ça pas bête....

Là vous vous demandez probablement qu'est-ce que ça veux dire le titre de mon message et bien je vais vous éclairer. J'ai finalement eu mon baptême Africain. A défaut de pouvoir nommer les poules j'ai reçu MON nom Mossi : Tenga Ouedraogo. Donc Mam Yula Ouedraogo Tenga ça veut dire mon nom est Tenga Ouedraogo. En Mauré ça veut dire (tenez vous bien) Etalon viril fertile. Je pense que c'est la façon africaine de me dire que je suis plus "stud" que Sheldon Souray. Je trouve que le nom me va vraiment bien étant donné le look de top-model que me donnent mes petites culottes jaunes trop serrées.

A (j'ai toujours pas trouvé les à majuscule sur les maudits claviers français) part de ça la mission c'était assez intéressant. J'ai eu la chance de siéger au sein du conseil d'administration du PNUD (programme des nations unis pour le développement) et de donner mon opinion sur des projets à adopter. on effectuait seulement une présélection et maintenant dans les mois à venir je vais être amené à visiter les projets pour voir lesquels sont les plus faisables. La réunion se déroulait dans un hotel avec télévisions et j'ai eu la chance de voir hier soir (tenez vous bien encore) FORT BOYARD!!!!! C'était vraiment un retour 10 ans en arrière incoryable avec le père Fourra pis les "LaBoule, coup de gong!" et " Félinda, tête de tigre." Je l'ai écouté jusqu'à 1heure du matin, c'était incroyable!!!!! Etienne, la version française de Fort Boyard c'est le gars de la Cible qui l'anime; il est trop hot....

A part un épisode de Fouloutoutou assez violent pis un flat à mon vélo, j'ai vraiment rien de grandiose de plus à raconter, espérons qu'il va m'arriver quelque chose d'incroyable en fin de semaine pour que je puisse vous émerveillez Lundi. Merci de m'avoir lu.

Tenga Ouedraogo

p.s. Un gros bec à celui qui se rappelle du nom des deux nains dans Fort Boyard....