jeudi 16 août 2007

Comme toute bonne chose a une fin...

Mes très chers amis,

Je vois devant moi s’achever mes jours burkinabés, jours que je vais passer dans ma famille ouagalaise où je vais rédiger mon rapport final pour ISF et profiter de mes derniers instants avec ceux que j’ai appelé pendant tout l’été mes frères, mes sœurs, mes cousins et mes parents. Autant j’ai hâte au jour où je vais pouvoir vous serrez dans mes bras, autant je redoute le jour ou je vais leur dire au revoir. C’est la première fois, hormis les rares deuils que j’ai eu dans ma vie, où je dois dire au revoir à quelqu’un en sachant que les chances sont bonnes que je ne les revoie plus jamais. C’est franchement assez difficile à concevoir et j’essaie le plus possible de reculer le moment ou je vais dire : « Adieu, bonne chance… »

Comme toute bonne chose à une fin, je vous annonce que tout comme mon séjour au pays des hommes intègres, ce blogue tire à sa fin. J’ai décidé de publier aujourd’hui, mon dernier billet de ce qui aura été un périple pas toujours facile, mais toujours enrichissant que j’aurai vécu avec vous en pensée du début à la fin. Je vous invite donc TOUS, des plus réguliers et volubiles commentateurs aux plus muets lecteurs (vous vous reconnaissez) à écrire un dernier (ou premier) commentaire. J’ai l’intention de faire imprimer ce blogue et d’en faire un livre relié avec photos comme souvenir et j’aimerais donc que tous ceux qui me lisent écrivent une mini conclusion à ce récit. Merci d’avance

La dernière fois que je vous parlais je m’apprêtais à commencer un mini placement avec l’association des pêcheurs du lac Bam et je dois avouer que ça a été pas mal platte. Le président, M. René Sawadogo, est venu me chercher au cyber café d’où je vous écrivais et m’a amené au bureau de son association. Je dis bureau mais c’était plutôt un local avec une table et une chaise et à peu près 2 feuilles sur cette table. Comme pour faire sérieux, il avait invité 3 membres de l’association au « bureau » pour m’accueillir comme pour montrer que leur association c’est pas du niaisage. Ils ont plus de membres que de feuilles.

Donc une fois les membres « faire-valoir » partis, je demande au président qu’est-ce qu’il a de planifié pour mon séjour et devant son regard vide de pensée, j’ai vite compris qu’il n’y avait rien de spécial de prévu pour moi. Il m’a avoué que son association ne faisait aucune activité à ce temps de l’année et qu’il croyait que je voulais seulement venir passer 3 jours en vacances chez lui….3 jours de plaisir en vue….Donc devant mon insistance à faire autre chose que ce reposer sur des chaises longues dans sa cours, il a décidé de m’amener voir certaines réalisations de son associations. Il m’a alors amené voir des diguettes qu’ils avaient crées sur les berges du lac pour empêcher le lac de submerger les champs et que, lors des pluies, que l’eau s’imbibe avec ses nutriments pour fertiliser les terres. La première était très intéressante, la deuxième un peu moins, la douzième, franchement emmerdante. Nous sommes donc rentrés à la maison.

Le lendemain, mercredi, on fait encore des visites de diguettes. Vraiment le principe est super intéressant et leur utilité sans contredit mais elles ont comme défaut d’être tous semblables les unes aux autres et d’attirer très peu d’intérêt lorsque visitées une à la suite de l’autre pendant 4 heures. Après avoir pris le dîner chez M. Sawadogo (malheureusement pas une salade) nous sommes allés pêcher sur le lac. C’était pas mal cool de se gosser nous-mêmes des cannes à pêche dans des branches et de tenter d’attraper des poissons à l’aide de petites boules de tau. Ironique que ce plat serve de repas un soir sur deux mais aussi d’appât idéal pour les poissons… Après m’être un peu moqué du fait que le boss des pêcheurs du Bam était incapable d’attraper des poissons, nous sommes rentrés bredouilles à la maison pour manger le reste de nos appâts. Heureusement pour moi, je devais rentrer à Ouagadougou le lendemain pour venir accueillir Simon Michaud, un nouveau long terme ISF au Burkina et ancien président de la section de Polytechnique. Je ne crois pas que j’aurais survécu à une autre journée de diguettes.

Pendant la nuit, je me réveille avec un mal de ventre assez solide et me rends de peine et de misère à la latrine ou j’ai une crise de fouloutoutou (la première en 2 mois) qui menace dangeureusement de faire casser la latrine en deux. Après avoir fini mes affaires, je m’assois sur une chaise non loin de là pour reprendre mes esprits et laisser le temps à mon corps de s’ajuster à son nouveau poids et horreur, c’est l’autre orifice qui fait des siennes. Après m’être assuré que l’entièreté de mon système digestif était vide, je suis retourné me coucher sans toutefois être en mesure de me rendormir.

Avant de prendre le bus pour Ouagadougou prévu à 6h30, j’ai décidé de prendre ma température puisque je ne me sentais pas trop bien. 97.5 Fahrenheits, température normale. J’embarque donc avec difficulté d’en l’autobus et je m’assoit proche d’une fenêtre en attendant le départ. Au départ de l’autobus, à 7h45, j’ai mal dans absolument toutes les parties de mon corps mais surtout à ma tête qui est prête à exploser. Je suis fatigué comme si je venais de courir le marathon mais je suis incapable de m’endormir parce que j’ai juste trop chaud. Trois heures de transport plus tard, j’arrive chez moi à Ouaga en rampant sous le poids de qu’est-ce qui me semble être 10 sacs à dos et je m’écroule en larmes et en sueurs sur mon lit. Après un effort de volonté incroyable, j’arrive à sortir mon thermomètre de mon sac et je suis rendu à 103.8 de fièvre….petit problème.

C’est à ce moment que je conclu l’hypothèse que j’avais fondé dans l’interminable voyage en autobus : J’ai la malaria… Automatiquement en lisant ceci vous vous mettez peut-être à paniquer pour moi mais sachez que je suis parfaitement correct. La malaria, ou paludisme comme elle est appelée dans les pays de l’Afrique francophone, est une maladie très commune qui frappe, selon l’OMS, plus de 500 millions de personnes par année. Elle ne tue que 0.5 % des personnes affligées mais se sont surtout des enfants en jeune age ou des vieux chez qui la maladie n’est pas rapidement diagnostiquée ou traitée ce qui n’est pas le cas chez moi. Pour ceux qui n’ont pas fait le calcul, il reste que la malaria est un grave fléau qui cause la mort de 2.5 millions de personnes par années, morts qui pourraient facilement être évitées par l’accès à des soins adéquats.

Toujours est-il que, prévoyant comme je suis, j’avais avec moi une trousse de diagnostic et de traitement du palu et 6 heures après la première pilule, j’étais sans symptômes (hormis le fouloutoutou qui sévit encore à ce jour).

Vendredi matin, je suis devenu papa de sextuplés (Et vlan! dans les flancs les jumelles Dionne) En effet après 3 tentatives infructueuses, les moqueries de ma famille burkinabé, les espoirs de ma famille montréalaise et mes multiples crises de larmes d’incompréhension et d’acharnement, j’ai finalement une poule qui a eu des poussins. Je crois que c’est le plus beau jour de ma vie !!!!! Voici deux de mes chéris vec leur mère.

Je crois humblement que ce qui a fait la popularité de mes billets, c’est les petites anecdotes qui n’apportaient rien de plus à mes textes qu’un petit sourire et vu que cette entrée se veut être la dernière, j’ai décidé d’énumérer celles qui me restent et que je n’ai pas su insérer de façon fluide dans mes textes.

· Quand les gens demandent le prix de quelque chose, ils doublent la question et la réponse est aussi doublée mais le prix est multiplié par 5. Suivez-vous ? Exemple… Ce qui au Canada serait : « C’est combien ? » « 5 dollars » devient au Burkina : «C’est combien combien ? » « 1 dollar 1 dollar »
· Le coté droit de la route n’est pas le coté où il FAUT circuler, il est simplement celui utilisé par la majorité. Il en est de même pour les feux de circulations.
· Un taxi n’est pas un véhicule qui amène une personne ou un groupe de personne du point A au point B mais plutôt un véhicule qui va du point A au point B en ramassant et débarquant des personnes sur ce trajet. Ce que l'on appelerait communement un autobus chez nous. De plus, un taxi contenant 5 personnes est un taxi sous-utilisé. Il y clairement de la place pour 2 personnes sur le siège passager et 5 sur la banquette arrière.
· Dans les jeux de cartes burkinabés, la dame vaut plus que le roi, l’as est prononcé « yasha », les cœurs sont des tomates et les trèfles des arachides.
· Il n’y a rien d’efféminé à ce qu’un homme d’age mûr chante à tue-tête Céline Dion, du Jordy ou du Lori. (Tu seras ma meilleure amie…)
· Les compagnies se menant les campagnes de pubs les plus féroces sont les compagnies de téléphones cellulaires et les compagnies de cubes de bouillons de poulet.
· En marchant dans la rue, il faut demander à chaque personne croisée comment va sa santé, son travail, sa femme, sa famille, son sommeil, son urticaire, ses poissons rouges….
· Chariots of Fire est encore l’indétrônable numéro 1 à la radio burkinabé.
· Ce qui ici est appelé « tasse de café » est ce qu’on appellerait au Canada « tasse rempli a ras le bord d’une mélange à partie égale de sucre et de café instantané et ensuite remplie de juste assez d’eau bouillante pour diluer le tout. »
· La journée burkinabé à trois périodes distinctes : le jour, du levé du soleil à midi, le soir, de 12h01 jusqu’au couché du soleil et la nuit. Des phrases comme bon matin et bonne après-midi ne vous seront donc répondues que part un regard d'incompréhension.
· Lorsque qu’à la recherche d’un mot, l’interlocuteur burkinabé ne prendra pas le temps de le trouver mais le remplacera, un peu comme le ferait un schtroumpf, par « chose », « chosé » ou « chosiner » en prenant pour acquis que son vis-à-vis a tout à fait compris le sens de ses propos. De la même façon, on peu couper une phrase en plein milieu et la terminer par « quoi quoi » en sachant très bien que l’interlocuteur finira très bien la phrase pour lui-même dans sa tête.
· Les hommes burkinabés se rasent les aisselles mais pas les femmes.
· En Mooré, le mot pour vrai est le même que le mot pour mari. Il en découle que l’homme dit toujours la vérité.
· Un bon film est un film avec beaucoup de sang et de fusil. Un mauvais film est un film avec un dialogue et une histoire.
· Pourquoi utiliser les mains pour transporter des objets alors qu’ils peuvent être mis en équilibre sur la tête ?
· Une personne qui vient vous visiter n’est pas obligé de vous adressez plus que les salutations de base, elle peut toutefois rentrer, s’asseoir sur une chaise pour une heure ou deux, et repartir par la suite sans que cela entrave de quelque façon que ce soit le cours des activités.
· Il n’y a rien d’anormal à ce qu’une personne qui vend des objets à 50 francs (ou 50 francs 50 francs devrais-je dire) n’ait pas de monnaie pour 100 francs.
· Une surface couverte de roches pointues, de verre cassé et de machettes rouillées ne devient pas nécessairement une surface impropice aux jeux d’enfants
· N’importe qui avec un lien de sang avec toi est un frère. Les autres sont des cousins.
· La chanson thème du feuilleton de nouvelles de la télévision nationale du Faso est la même que celle des films de Superman…et je les soupçonne de ne pas avoir payé les droits d’auteur.
· Dire à une femme qu’elle est plus grosse qu’un éléphant est un compliment

Bon je crois que c’est tout pour l’instant. Il faut quand même que j’en garde pour le retour…

Je vais conclure avec ces quelques pensées…

Quand j’ai appliqué pour venir outre-mer, j’avais une attitude de pitié envers les africains. Un regard paternaliste, un peu hautain, qui me laissait croire qu’en arrivant au Burkina Faso, je pourrais avoir l’effet d’un raz-de-marée et changer de façon drastique la vie de plusieurs. La réalité, je l’ai vite réalisé, est tout autre ? Les africains sont parfaitement capable de prendre eux-mêmes les choses en mains et n’ont besoin que d’un appui honnête des pays développés. La meilleure façon d’aider c’est de ne pas nuire dit-on…

Quant à moi, je pensais naïvement partir et vivre une expérience qui changerait totalement ma vie et qui je suis, qui ferait de moi une personne totalement différente et fondamentalement meilleure. Quoi que le séjour ici n’ait pas toujours été des plus faciles et motivants comme j’aurais pu le croire, je pense que je vais effectivement revenir une personne différente ; pas méconnaissable mais définitivement différente. Je reste fondamentalement heureux et reconnaissant d’avoir eu la chance incroyable de vivre cette expérience on ne peut plus enrichissante. Il est encore trop tôt pour voir de quelle manière j’aurai changé et de quelle façon je vais me réaccoutumer mais je compte sur vous, mes amis, pour me comprendre et m’aider dans ce qui peut être une difficile réadaptation. Je vous remercie vraiment du fond du cœur d’avoir été avec moi jusqu’au bout de ce périple et j’ai bien hâte de vous raconter mes histoires autour d’une bière, d’une shisha, d’une tasse de café (noir), d’une coupe de vin ou d’une salade de fruits.

Merci milles fois,
On se revoit le 31,
Ouedraogo Tenga

P.S. SVP écrivez un commentaire, ça sera votre dernière chance. Je vais vraiment être déçu si mon dernier billet ne dépasse pas en nombre de commentaires celui du concours de noms de poules…

29 commentaires:

Anonyme a dit...

Salur rémi (sofa si tu y tien absolument),

jespère que t'on séjour a été aussi amusant que ce que l'on peut s'imaginer du vendeur de bobettes jusqu'aux poule (qui ont finalement survécues) moi j'ai eu un plaisir fou a te lire et j'espere que tu vas pouvoir revoir ta ((famille)) un jour. De la part de tout le monde d'avanture qui t'on lu mais ont te souhaite la santé, le bonheur, et l'argent????

Nous te trouvons brave d'avoir entreprit ce voyage pouyr tout un été sans savoir où t'allait vivre et sourtout avec qui............... j'espère que nous n'allons pas perdre contact avec le temps.

-xxxx-

mel et la gang d'aventure (de l'an passer)

Anonyme a dit...

Salut petit-fils,
Premièrement félicitations pour ta paternité de poulets !!
Ton dernier billet est très intéressant. Nous avons bien hâte d'entendre tes histoires de vive-voix. Le lendemain de la fête du travail Jacques et moi partons pour une petite vacances de golf à l'ile du P.E. Nous voulons absolument te voir et t'entendre avant notre départ.
Jacques est fier de son confrère...comme il dit !!
Bon retour et à très bientôt.
C'est maintenant moi, ton confrère, qui te dit salut et te souhaite un bon retour à la santé.
As tu pris beaucoup de photos et écris beaucoup de notes en souvenir
de ce voyage très exigant et humanitaire. Tu as certainement un grand coeur et une capacité d'adaptation hors de l'ordinaire.
Bravo, bon retour et t'attendons avec impatience.

Anonyme a dit...

Rémi!!
Je te conterai tout le plaisir que j'ai eu à te lire autour d'une bière à ton retour, mais sache que ton site était dans mes favoris, que je vérifiais la présence d'un nouveau commentaire à chaque fois que j'ouvrais Firefox, et que chaque billet, chaque, était vraiment intéressant et enrichissant! Et en effet, tous les petits commentaires anodins, surtout ceux qui nous renseignaient sur les moeurs de ce pays, et les habitudes (qui nous semblent) bizarres de ses citoyens, étaient vivement appréciés!! Et juste de savoir que tu allais bien, on allait bien aussi, et tout ce qui était enrichissant pour toi, et que tu nous racontait, était enrichissant pour nous aussi. Bref, j'ai vraiment hâte que tu reviennes, et j'aurai un plaisir fou à t'écouter parler de n'importe quoi qui a rapport à ton stage! À bientôt mon ami, et bon retour!

Mathieu ! (Scuba)

Anonyme a dit...

Au lac de Bam, faut pas s'en faire, tu verras qu'ici on a les mêmes associations de lacs mais pour l'environnement, et c'est plein d'algues bleues quand même.

Vivement que tu reviennes, il y a plein de routes et de ponts à refaire ici! Mais des diguettes, pas vraiment, désolé...

Quelle déveine pour la malaria, ça donne un tout autre sens à la Saturday Night Fever (les Bee Gees, ça joue-tu au BF?)

Félicitations pour les poussins. Le coq t'as tu donné des cigares "it's a boy"?

Tes anecdotes sont crampantes comme toujours (dans le sens drôles, pas des crampes fouloutoutou) et j'ai bien hâte de t'entendre de vive voix.

Le départ sera déchirant, mais tu verras, on passe au travers avec le temps. Au moins tu laisses tes poulets en héritage derrière toi!

Ciaò

Anonyme a dit...

Bon bon bon... Comme nous devrions nous surnommer; EILLE MA GROSSE GUIMAUVE!!! J'espère que t'as passé un bon voyage, les différences que ta vécus, sa devait être vraiment fou. Je peux comprendre un avec le voyage au Chili.
Aujourd'hui, j'ai écouté un film québécois. Il y a un bon acteur dedans qui se nomme Luc Picard, le film; Un dimanche à la piscine à Kigali... ca m'a fait penser a ton voyage.
Si les poules passent aux douanes, ramène moi-en une! J'ai entendu parler du concours de noms... par contre, j'avais rien suggeré... pourquoi pas Guimauve... bof, sa serait jolie mesemble. Bon, il se fait tard ici... probablement qu'à cette heure tes poules viennent de te réveiller, et moi, jvais me canter... A+ Rambo.
Greg

Anonyme a dit...

Cher Rémi...tu viens de passer possiblement les trois mois les plus difficiles de ta vie, mais sûrement les plus enrichissants et mémorables. Bien des « vieux », dont moi, t'envient d'avoir vécu un tel périple. Tu es chanceux d'avoir eu cette chance à ton âge, parce qu'à 40 ans..., les bebittes, un homme dans le même lit, un matelas en paille, un toit troué, le foutouloulou... ohhh, c'est pas pareil. Mais, tabar. que tu m'as fait rire ! Tes billets étaient supers... merci d'avoir pris le temps pour nous écrire.
Bon retour dans notre monde douillet et matérialiste, qui te fera dorénavant peut-être moins bitcher...
Pina et moi avons hâte de te revoir et d'entendre tes histoires de vive voix.

Simon

Anonyme a dit...

Cher Rémi d'amour,
MERCI de m'avoir fait vivre ton rêve et de m'avoir appris à connaître un peu le Burkina Faso et ses habitants.
MERCI d'avoir partagé avec nous tes émotions, tes questionnements et tes crises de fouloutoutou. Tu m'as fait rire et pleurer aussi.
MERCI pour tes photos, tes nombreuses anecdotes et surtout ton sens de l'humour. J'ai découvert en toi un méchant conteur.
Profite à plein de tes derniers jours en Afrique avec tes frères, tes cousins et tes volatiles.
J'ai tellement hâte de t'accueillir le 31, toi le nouveau Rémi, mince, musclé, bronzé mais surtout avec une vision différente de la vie.
On se revoit dans 2 semaines devant une salade!
Je t'aime beaucoup et je suis très fière de mon cascadeur,
Mom xoxoxox

Anonyme a dit...

Mon beau Rémi!
Nous sommes désolés pour ton épisode de malaria mais tu sembles t'être vite remis grâce à tes petites pilules (à l'exception bien entendu du fouloutoutou qui sévit toujours, mais pour toi, c'est du "déjà vu"; tu dois avoir hâte d'être constipé! on te le souhaite pour ton retour en avion malgré qu'il n'y a pas de latrines à bord, plutôt une belle cuvette en acier inoxydable). Norm et moi te remercions d'avoir partagé avec nous cette expérience inoubliable au moyen de ton clavier. Rémi, tu as vraiment un don pour l'écriture et ton humour nous a fait craquer à maintes reprises.
Nous te souhaitons un bon retour à la maison tout en espérant que tes adieux ne soient pas trop douloureux.
Grosses bises à notre ISF préféré!!!
Joe et Norm, tes grands admirateurs ....

Anonyme a dit...

Bonjour Rémi,
Nous avons suivi les périples de ton voyage à l'occasion et nous tenons a te dire que tu es vraiment un bon conteur et tes exploits et tes nouvelles expériences furent pour nous très intéressantes à lire, nous avons découvert en toi un sens de l'humour... Tu nous a fait découvrir un pays que nous ne connaissions pas et il est certain que tu nous reviendras différent... en tout point de vue.
Louise et Roger seront très heureux te revoir en santé... tu dois surement les avoir inquietés avec tes crises de fouloutoutou!!!
Nous avons bien hâte de t'entendre conter de vive voix tout ce que tu as à nous raconter!!!
Profite du temps qui te restent là-bas, cette expérience est si enrichissante!
A TRÈS BIENTÔT ET BON VOYAGE DE RETOUR!!! Carole, Claude, Samuel, François, Patricia et Olivier XXXXX

Anonyme a dit...

Anonyme a dit...
Bonjour Rémi,
Nous avons suivi les périples de ton voyage à l'occasion et nous tenons à te dire que tu es vraiment un très bon conteur et tes exploits et nouvelles expériences furent pour nous très intéressantes à lire, nous avons découvert en toi un sens de l'humour... que nous ne connaissions pas. Tu nous a fais découvrir un pays que nous ne connaissions pas et il est certain que tu nous reviendras différent... en tout point de vue.
Louise et Roger seront très heureux de te revoir en santé... tu dois surement les avoir inquiétés avec tes crises de fouloutoutou!!!
Nous avons bien hâte de t'entendre conter de vive voix tout ce que tu as à nous raconter!!!
Profite du temps qui te reste là-bas, cette expérience est si enrichissante!
A TRÈS BIENTÔT ET BON VOYAGE DE RETOUR!!! Carole, Claude, Samuel, François, Patricia et Olivier XXXXX

17 août 2007 13:33

Anonyme a dit...

Rémi,

C'est à travers tes pages que nous avons pu avoir, hebdomadairement, une leçon de courage et d'humilité bien méritée. La leçon de quelqu'un qui, malgré un talent de conteur incontestable, n'est pas seulement de mots, mais aussi d'action.

Tu nous reviens, au Québec, probablement pas tellement plus Africain qu'avant ton départ, mais certainement plus, je crois, un citoyen du monde.

Et nous serons les premiers, autour de toi, à en bénéficier.

Merci,

Frank

Anonyme a dit...

Salut Remi,

Tu ne me connais pas, je suis une collègue de travail de Mom Louise. J'ai appris à te connaître au travers ce blog qui était fort intéressant. Tu m'as fait rire à plusieurs reprises avec tous tes anecdotes cocasses. Merci de m'avoir fait découvrir ce petit coin de pays et leur culture si différente. Et bien sure je ne peux passer à côté et te féliciter d'être enfin devenu papa!

Bon retour et je suis certaine que ta famille à bien hàte de te revoir! Félicitations et Bravo pour le bon travail que tu as accompli.

Anonyme a dit...

et bien sure ça serait bien si je me nommais c'est Carole qui travaille avec Mom Louise !

Anonyme a dit...

Merci Rémi d'avoir partagé tes joies, tes peines, tes inquiétudes, tes questionnements.
Merci en fait pour avoir partagé ta merveilleuse aventure dans ce pays lointain.
C'est une excellent idée d'en faire un livre souvenir.
Tu as une telle facilité pour écrire et une façon unique de maintenir notre intérêt.
Félicitations pour ta persévérence.
Au plaisir de se revoir,
Et, félicitations pour ta paternité!

Claire et Denis

Anonyme a dit...

Salut bien cher Rémi, ce sont tes oncles Paul et Renaud qui se manifestent enfin...vaut mieux tard que jamais...

Nous venons de lire ton message du jeudi 16 août 07. Régulièrement depuis ton départ, Renaud et moi avons eu de tes nouvelles par ta mère. Nous avons vécu un peu avec toi en imagination ce voyage, à travers les anecdotes que Louise nous racontait. Nous sommes heureux de voir que tu as eu finalement du succès avec tes poules... Qui sait? peut-être qu'un jour tu pourras entreprendre un élevage de poulets au Québec sur une plus grande échelle.

Nous avons bien aimé tes petits commentaires sous forme humouristique sur ces Africains.

Personnellement (Paul), j'ai vécu une année d'étude à l'extérieur du pays, en France, à Grenoble, à peu près au mêmes âges que toi. Au retour, j'avais dû m'accorder une longue période de réadaptation à la vie ici. Tu verras que tu vas te sentir seul à certains moments. Il te faut accepter ses souffrances psychologiques,elles sont normales à mon avis. N'hésite pas à en te confier à tes proches et à te faire aider.

Renaud et moi, profitons de l'occasion pour te dire que nous sommes très attachés à toi et te souhaitons ce qu'il y de meilleur dans la vie.

Nous avons hâte de te revoir et t'envoyons plein de pensées d'amour, de sérénité et de courage. Paul et Renaud

Fiona Gillam a dit...

Bonjour Rémi!

Au travail, moi Carole et Louise regardions souvent ton blogue et tes photos durant les dernieres semaines et c'était franchement tres interessant - je peux te dire, d'un côté personnel, que ça m'a fait apprécié et comprendre plus la vie des gens aux Burkina Faso. J'ai connu au secondaire une fille burkinabée, donc j'imagine mieux un peu le choc culturel qu'elle aurait eu quand elle a habité au Québec pour ses études. Bon retour au Quebec!

Fiona

Anonyme a dit...

Salut Rem,
Félicitations encore un fois pour tous ces billets. Tu devrais penser à la carrière de journaliste, honnêtement. Anyway, je te souhaite un bon retour et j'ai ben hâte de te revoir.
Ciao
Tony

Anonyme a dit...

Salut Rémi!

Je n'ai peut-être pas laissé de commentaires, mais je n'ai manqué aucun billet.

Je dois dire avec honnêteté que ton voyage était très inspirant. Te lire était un véritable plaisir. Merci beaucoup pour tout le temps passé à relater tes aventures! Les textes sont riches en détails et ont toujours un peu de ton humour (Je confesse que j'ai ri pendant une journée de ta joke de suit de poils pour moustiques).

Anyway, je te souhaite un bon retour, pis ben moi je pars sûrment vers le 30 août pour 3 mois, alors bon automne.

Salut!

Anonyme a dit...

C'est Lévèk en passant. :)

Anonyme a dit...

Mon beau Rémi,
On t'a lu avec grand intérêt et on a très hâte de te revoir.
Tu nous as tous enrichi de ton expérience et tu nous as rappellé notre confort et le plaisir d'avoir un système digestif pas trop éprouvé... des choses qu'on prend pour acquis!

Ta marraine Brigitte et Pierre (ton parrain par adoption).

P.S. Je suis vraiment déçue que tu n'aies pas organiser de concours de "nommage" de poulets, je me sentais inspirée!!! Est-ce que par défaut je deviens marraine des poulets si tu ne les as pas baptisé?

Anonyme a dit...

Cher Rémi
Comme tu as été généreux en prenant tout ce temps pour nous écrire et nous faire vivre avec toi une partie de ces quatre mois inoubliables. Tu nous as fait rire par moment et aussi pleurer. Eh oui, tu transmets tellement bien tes émotions qu'à certains moments on s'imaginait être avec toi comme dans cette tente où la boue te tombait dessus...
Nous avons tous très hâte de te revoir et de t'entendre de vive voix nous conter tes aventures. J'espère que ton retour dans notre monde "matérialiste" ne sera pas trop un choc pour toi.
Nous t'aimons gros
Julo ,Mike, Mep et Loloxxxxxxxxxxxx

Anonyme a dit...

Rémi, je te félicite pour ton Blog, c'est absoluement hilarant de lire tes anecdotes et ca m'a appris beaucoup de choses sur la façon de vivre des gens là-bas.

Je te félicite aussi d'avoir eu le courage de partir vivre cette aventure à l'autre bout du monde et surtout d'y avoir survécu!

Je n'arrive malheureusement pas à voir tes photos :(

Lucie

Unknown a dit...

Bravo pour nous faire sourire à la lecture de ce billet ! franchement, tu nous transpose dans un tout autre univers des fois. Bon, je ne lisais que de temps à autres (pcqu'il y en avait d'autres à lire) mais je te remercie d'avoir partagé tes sentiments et tes émotions.
C'était merveilleux de te rencontrer en route pour Toronto; merci d'être arrêté pour dire bonjour.
Ciao,

Anonyme a dit...

Salut rémi!

cool tes aventures de toubab en goguette en Afrique.

Ceci fait de toi un homme. Pas sûr que cette expérience t'aide à vivre les contradictions du monde professionnel qui t'attend.

courage


Un ingé dans ses frontières

Anonyme a dit...
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Anonyme a dit...

Gostei muito desse post e seu blog é muito interessante, vou passar por aqui sempre =) Depois dá uma passada lá no meu site, que é sobre o CresceNet, espero que goste. O endereço dele é http://www.provedorcrescenet.com . Um abraço.

Anonyme a dit...

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Anonyme a dit...

Absolutely with you it agree. In it something is also to me it seems it is very excellent idea. Completely with you I will agree.

Anonyme a dit...

Hey, I am checking this blog using the phone and this appears to be kind of odd. Thought you'd wish to know. This is a great write-up nevertheless, did not mess that up.

- David